Du 20 au 24 novembre

Publié le par les-castors-dans-la-pampa

Mardi 20 novembre :

Il a fait froid, et du coup, je m'habille de ma polaire au petit matin et je me rendors jusqu'à 9 heures !!! Beau soleil, on part donc pour voir le glacier noir du Tronador, un volcan aux neiges éternelles. Belle route au départ, les genêts sont remplacés par des lupins multicolores, le lac Guttierez est bien bleu. On entre dans le parc pour une piste à voie unique, avec des horaires de montée et de descente.... 50 km de piste plus ou moins carrossable, mais de beaux panoramas. Les lupins sont remplacés dans la forêt aux arbres immenses, dont on ne connaît toujours pas le nom par des sabots de Vénus, le bord de la route en est tout jaune ! Le mirador pour le Tronador offre un point de vue superbe, de beaux glaciers. Le volcan fait u peu plus de 3000 m, mais son altitude varie de 2 mètres par an , à cause du mouvement des plaques. Arrivés à la pamap linda, on poursuit pour le glacier noir. Très spectaculaire, car il est vraiment noir et non pas sale comme les glaciers européens, et il y a un lac glaciaire d'un beau vert clair, avec des icebergs noirs ou blancs … Vraiment chouette ! Bien sur les glaciers supérieurs sont bleus et on voit même un morceau tomber, mais le temps de charger l'appareil, c'est trop tard... On entend le bruit de la chute plus de 2 secondes plus tard. On redescend jusqu'au linda pampa pour pique niquer, après une aquarelle ratée ...On mange devant la montagne, en espérant voir encore un morceau tomber ! La rivière glaciaire est impressionnante, elle doit charrier un paquet d'eau à la fonte, car il y a des troncs d'arbre énormes en travers du cours d'eau, réduit en ce moment à un petit torrent bien blanc. Et on arrive à photographier quelques condors qui tournent autour des sommets. Puis on redescend à partir de 16 heures, ce qui ne nous laissera pas le temps d'aller voir les chutes d'eau un peu plus loin, car il faut redescendre presque à l'entrée du parc, reprendre une autre route de 19 km et continuer 3 km à pied pour les voir ! Dommage, mais d'un autre coté on est un peu fatigués par cette piste, et on rentre au camping après nos courses habituelles : bière, Bbq...Et grillade de filet de bœuf....



Mercredi 21 novembre :

Quelques nuages ce matin et la température est tombée à 12° ! On décolle en direction du sud vers 9H30, par une belle route qui suit des vallées encaissées. Quelques gouttes de pluie. On s'arrête à El Bolson pour les courses, toujours les mêmes, pas bien le choix ! On s'est abonné au panettone pour le petit déjeuner, mais on l'achète « con dulce de leche » pour faire plus couleur locale. On voit aussi les tripes à la boucherie, mais on reste fidèles au filet qu'on aime bien , son prix aussi ! On continue jusqu'au Lago Puelo, un petit lac de montagne, en plein vent, où nous mangeons. Bien équipé d'aire de pique nique, il propose aussi une balade dans une forêt presque tropicale, inondée, en fait un ancien lac bouché par une nouvelle moraine glaciaire. Les arbres trempent das l'eau, on se croirait des les mangroves australiennes, les crocodiles en moins ! Par contre, il y a une photo de grenouille à 4 yeux !!!! Blague ou réalité, à confirmer...Et il y a aussi pas mal d'arayanes, au bois caramel, famille des myrtes... Donc on est bien contents de ne pas s'être tapés les 22 km à San Martin pour aller en voir ! On se balade dans la forêt, où on est à l'abri du vent, elle est très sombre ! Puis on continue vers le lac suivant dans la descente, le lac Epuyen. Pas grand chose de spectaculaire, sauf le vent ! On va dans un camping tenu par des Savoyards : c'est du style camping à la ferme, on est tout seuls, on plante sous un auvent, au milieu des moutons et des chèvres. Mais on est à l'abri du vent et de la pluie, le cas échéant. On reste un peu au chaud dans la voiture...Sophie nous apporte un plein sac de salade du jardin, toue lavée, quel luxe ici. Puis on va payer et on reste un peu dans leur salon devant la cheminée, à bavarder. Lui, Jacques, guide de haute montagne et elle moniteur de ski et fermière à Val d'Isère, ils ont tout vendu et se sont installés là, sur 12 hectares, près des montagnes... Ils ont gardé en souvenir la plaque d'immatriculation de leur voiture ramenée de Savoie , et des posters de Val d'Isère...Ils ont une collection de livres de montagne impressionnante, et beaucoup de Patagonie. Ils nous donnent des tuyaux pour la visite du parc des Alerces. On fait une soupe sur le réchaud du camping et notre barbecue, mais il ne fait pas chaud, et on ne traîne pas dehors.



Jeudi 22 novembre :

Pas de vent, pas de bruit, du soleil, mais il fait quand même 12° dehors. On prend donc une route qui va nous amener directement au nord du Parc des Alerces. La route est en corniche au dessus des lacs, et dans la plaine, des estancias immenses, de belles maisons et encore quelques gauchos à cheval qui se laissent gentiement photographier : la couverture en mouton, le poncho, le béret basque et tout, des vrais quoi ! Et qui plus est eu milieu des lupins!!! Il neige sur les sommets à 3000 ! les pics sont saupoudrés de blanc ! On s'arrête au Lago verde pour voir les Alerces, qui sont des genre de mélèzes, dont le plus vieux a 2300 ans... Mais pour le voir, il faut prendre un bateau qui ne circule que deux jours par semaine et qui est déjà parti !!! On en voit quand même un de 300 ans ! Belle forêt où on voit pas mal d'arrayanes, donc pas si rares que ça... Et une belle rivière , mais encore une fois seulement pêchable à la mouche et en prendre et relâcher...Mais on voit aussi un panorama sur un beau glacier, malheureusement un peu dans les nuages, le Torrecillas. Il fait froid, on a sorti nos vestes et mis des chaussettes : 10° à ma montre !! Possibilité de rencontrer des pumas dans cette forêt ! Puis on continue la route pour trouver un endroit pour casser la croûte : une petite prairie pleine de fraisiers en fleur, d'où on observe les biches … Rien vu du tout, même pas un condor dans les montagnes en face !! On continue en cherchant une aire de camping gratuite le long du lac. Il faut trouver un endroit à l'abri du vent, propre et avec un fogon, un point de feu. ON y arrive au bout de quelques essais : Las Rocas, une pelouse au bord de la plage bordée de lupins, mais impossible de rester sur la plage, trop de vent ! On monte la tente et on attend l'heure du repas dans la voiture ( qui depuis ce matin est ornée d'un voyant jaune sur le tableau de bord, dont je ne me rappelle plus la signification : on rajoute de l'eau dans le vase d'expansion, au cas où!!!). Bon, en tous cas, on a monté notre tente sous le deuxième alerce de la journée, qui est là incognito ! Il faut donc le faire et on l'a fait ! Et heureusement, Mario avait acheté une bouteille whisky, et donc on boit l'apéro au chaud dans la voiture. Barbecue pour changer et au lit !!! Moins froid, mais on est réveillé régulièrement par les bourrasques et on a en bruit de fond les vagues sur les galets ! Mieux que des voitures sur un périph !!!



Vendredi 23 novembre :

Pas bien chaud au lever ce matin peut ête 10°, encore un vent terrible, mais tout va bie , on peut se faire notre café à l'abri de la voiture. On va voir des gavures rupestres qui sont signlaées, mais pas grand chose à voir, sauf un champ de lupins. Puis on prend la route du retour, sur la 40. Et comme on a quitté les vallées andines, on se retrouve dans la pampa ! De grandes estancias et des moutons, des agneaux partout, dont beaucoup, paraît-il appartiennet à Benneton ! On s'arrête à Esquel pour des achats dans une super boulangerie où tout fait envie : un gros gâteau à la crème, une tarte à la noix de coco, des petits pains, des galettes frites …. Et on retourne pour manger tout ça, au lac Ipuyen, à l'abri du vent et au soleil ! On continue la 40 pour retourner ensuite vers la parc Nahuel Huapi, pour les cascades ! En route, on voit plusieurs fois des condors que j'arrive à peu près à photographier et même à filmer ! On attend la fermeture du parc pour prendre la route des cascades, pour ne pas repayer l'entrée. Le camping au bour de la route n'est accessible qu'à pied, alors on s'insatlle au bord de la petite plage . On fait le feu pour griller des saucisses excellentes, et finir notre gâteau au coco !!! Le ciel est noir, sauf juste au dessus de nous, une belle éclaircie, avec des oies sauvages qui viennent barboter devant nous ! Une belle soirée, au milieu des ces vallées andines.... On n'a pas eu froid, il n'a pas plu, et on est tout seuls !



Samedi 24 novembre :

Il a quand même plu et fait froid dans la nuit. Quand je me lève, il fait 7° , mais quel paysage !!! Ce qui était dans les nuages hier soir est en fait le Tronador, en plein soleil, qui se reflète parfaitement dans un lac d'huile... magnifique, même si on a besoin du bol de café pour se réchauffer les doigts. La tente est mouillée, on la laisse donc là pour aller voir la cascade. En fait, on y va en voiture, car des voitures ont circulé tout hier soir. Et tant mieux, car on arrive quasiment au pied de la cascade. Des escaliers longent d'abord le rio manso, qui saute un peu plus bas. Un autre torrent saute aussi et provoque un bel arc en ciel ! Magnifique ! Et il y a même un alerce millénaire ! Dire qu'on a fait 600 km pour voir le même !!! Mais là, le paysage est vraiment super ! On revient au camping pour démonter en regardant les pêcheurs à la mouche mettre à l'eau leur barque et prendre une truite !!! Puis on reveint vers Bariloche, quelques courses en ville et retour au camping Pétunia. On mange et on se douche, car 2 jours de poussière sur les pistes nous ont rendus un peu gris ! Et je ne parle pas des vêtements qui rendent un jus couleur boue !!!Un peu de Skype, quelques rangements en fin d'utilisation de voiture, on en met partout et tout est plein de poussière !





Publié dans Carnet de voyage

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